Tiempo !

Sans doute la temporalité de la semaine remontant à la genèse n’aurait-t-elle pas été suffisante si le grand horloger s’était avisé de faire un contrôle sur l’état du monde et la manière dont ses habitants s’y sont pris pour réguler l’usage du patrimoine commun. De fait, les droits et les devoirs d’accès aux principales ressources naturelles, le respect des équilibres au nom de toutes les justices, qu’elles soient saintes ou laïques.

L’écologie dans ses applications les plus diverses est devenue en quelques années le socle de toutes préoccupations. La politique comme l’économie y ont révélé de nouveaux enjeux, le sens d’un combat gravement hypothéqué par des changements structurels tels que le climat, entre autre, comme conséquence d’une mauvaise conduite au nom d’intérêts matériels illimités réservés et imposés par les pouvoirs d’une caste, au prix d’une famine, d’une guerre ou d’un génocide.

Dans ce numéro tout feu, tout air, tout terre et bien sûr tout eau, histoire de surfer sur un sujet aux dimensions improbables comme à l’humeur facétieuse dans l’abondance des débordements des inondations et la pénurie des sécheresses, le Mag s’est efforcé de balayer le champs de bataille de la vie de tous les jours auprès des protagonistes que nous sommes – agriculteur – pharmacien – enseignant – industriel – cafetier – restaurateur – commerçant – fonctionnaire aux côtés des communes et collectivités territoriales. Pour y observer les changements de méthodes, de stratégies et d’attitudes entreprises. Et cela depuis le choix de nouvelles énergies jusqu’au tri dans les
poubelles.
Dans n’importe quel secteur d’activité qu’il soit, le nouveau monde se veut plus propre, celui-ci étant menacé d’ensevelissement par les montagnes, des déchets industriels et ménagers, plus respectueux de la qualité de vie, de l’alimentation, de la médecine, à la protection des milieux naturels. Plus solidaire aussi quand le robinet d’eau se tarit, générant comme l’on sait toute une chaîne d’évènements qui de cause à effet, impactent l’économie à grande échelle jusqu’à l’intimité de notre quotidien.
Dans cette tourmente, les lieux de sociabilité que sont le café ou le restaurant, demeurent des valeurs sûres, des lieux festifs, des relais de vie sans lesquels, comme le disait Nietzsche à propos de la musique, « la vie serait intolérable ».